Contrats anno 2025 : depuis le 1er janvier 2025, les contrats existants et les nouveaux contrats doivent faire l’objet d’une vigilance accrue

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Conseil n° 1 : Soyez conscient de l’impact du Livre 5 des Obligations, en vigueur depuis le 1er janvier 2023.

Le Livre 5 a des implications importantes pour les contrats existants, en particulier pour ceux conclus avant cette date. Le législateur a choisi de ne pas appliquer les dispositions du Livre 5 aux actes et faits juridiques antérieurs à cette date, ce qui signifie que les anciens contrats relèvent de l’ancienne loi. Cela apporte une certaine sécurité juridique aux parties ayant conclu des contrats avant l’entrée en vigueur de la nouvelle législation, soulignant ainsi la nécessité pour les juristes de comprendre et d’appliquer à la fois l’ancien et le nouveau droit.

Cependant, les dispositions transitoires du Livre 5 du Code civil sont cruciales pour l’application de la nouvelle loi aux contrats existants. Les contrats conclus avant le 1er janvier 2023 restent régis par l’ancien droit, même si les conséquences surviennent après cette date, p.ex. en cas de non-respect imputable. Cela signifie que les parties ayant un contrat ancien ne peuvent pas soumettre les conséquences futures aux nouvelles règles du Livre 5, sauf accord contraire explicite. Ainsi, les parties ont la possibilité d’appliquer la nouvelle législation à leurs contrats existants, mais cela nécessite également une réflexion attentive sur les implications de ces choix.

Cela peut être pertinent, p.ex., pour les contrats impliquant des obligations continues, tels que les contrats-cadres et les contrats d’exécution. Le législateur a adopté une approche pragmatique pour faciliter la transition vers la nouvelle loi.

De plus, le Livre 5 du Code civil est largement un droit supplétif, ce qui signifie que les parties sont en principe libres de déroger aux dispositions, à moins que le texte ou la portée de celles-ci n’indique qu’elles ont entièrement ou partiellement un caractère impératif ou d’ordre public (art. 5.3, al. 2 C. civ.).

Cela offre aux parties la possibilité de personnaliser leurs contrats, mais il est important qu’elles soient conscientes des dispositions impératives qui ne peuvent pas être modifiées. Cependant, le législateur n’a pas toujours clairement indiqué quelles dispositions sont impératives, ce qui peut entraîner une incertitude juridique. Soyez donc vigilant.

Le Livre 5 introduit également de nouveaux principes qui influent sur l’exécution des contrats, tels que l’obligation de bonne foi et l’interdiction de l’abus de droits. L’article 5.71 du Code civil stipule qu’un contrat ne comprend pas seulement les obligations explicitement convenues, mais aussi les conséquences implicites découlant de la loi et de la bonne foi. Cela signifie que les parties doivent non seulement respecter la lettre du contrat, mais également son esprit. Les nouvelles règles soulignent la nécessité pour les parties d’exécuter soigneusement leurs obligations et de tenir compte des intérêts de l’autre partie, ce qui peut conduire à une exécution des contrats plus équilibrée et juste.

En outre, le Livre 5 du Code civil est largement un droit supplétif, ce qui signifie que les parties sont en principe libres de déroger aux dispositions, à moins que le texte ou la portée de celles-ci n’indiquent qu’elles ont entièrement ou partiellement un caractère impératif ou d’ordre public (art. 5.3, al. 2 C. civ.).

Cela offre aux parties la possibilité de personnaliser leurs contrats, mais il est crucial qu’elles soient conscientes des dispositions impératives qui ne peuvent pas être modifiées. Toutefois, le législateur n’a pas toujours clairement précisé quelles dispositions sont impératives, ce qui peut entraîner une incertitude juridique. Il convient donc d’être vigilant.

Le Livre 5 introduit également de nouveaux principes qui influent sur l’exécution des contrats, tels que l’obligation de bonne foi et l’interdiction de l’abus de droits. L’article 5.71 du Code civil stipule qu’un contrat ne se limite pas aux obligations explicitement convenues, mais englobe également les conséquences implicites découlant de la loi et de la bonne foi. Cela signifie que les parties doivent non seulement respecter la lettre du contrat, mais aussi son esprit. Les nouvelles règles soulignent la nécessité pour les parties d’exécuter soigneusement leurs obligations et de prendre en considération les intérêts de l’autre partie, ce qui peut aboutir à une exécution des contrats plus équilibrée et équitable.

Un autre aspect important du Livre 5 concerne la réglementation de la résiliation partielle des contrats, comme défini à l’article 5.96 du Code civil. Cet article offre la possibilité de résilier partiellement un contrat lorsque le manquement n’affecte qu’une partie du contrat, à condition que celui-ci soit divisible. Cela accorde aux parties une plus grande flexibilité dans l’exécution de leurs obligations et peut les aider à réagir de manière adéquate à des circonstances changeantes sans avoir à mettre fin au contrat entier. Cette disposition est particulièrement pertinente dans des situations où l’exécution d’un contrat est entravée par des facteurs externes, tels que des crises économiques ou d’autres circonstances imprévues.

Conseil n° 2 : Prenez pleinement en compte l’entrée en vigueur du Livre 6 sur la responsabilité extracontractuelle depuis le 1er janvier 2025.

Les modifications apportées au Livre 6 du Code civil entraînent des répercussions considérables sur la responsabilité et la réglementation en matière de responsabilité extracontractuelle. L’article 42 de la loi prévoit la suppression des articles 1382 à 1386bis de l’ancien Code civil, tandis que l’article 43 abroge la loi du 25 février 1991 relative à la responsabilité du fait des produits défectueux, désormais intégrée au chapitre 7 du Livre 6. Ces changements sont importants pour les professionnels du droit traitant les questions de responsabilité et de responsabilité du fait des produits.

La mise en œuvre de ces modifications nécessite une révision approfondie des pratiques et des procédures juridiques existantes. La suppression des anciens articles du Code civil et l’intégration de nouvelles dispositions dans le Livre 6 ont des implications directes pour la législation en matière de responsabilité en Belgique. Les juristes d’entreprise doivent s’adapter aux nouvelles règles et comprendre les implications pour l’entreprise. Ces changements peuvent entraîner une révision des demandes de responsabilité et de la manière dont elles sont traitées en justice. Il est donc essentiel que les avocats et autres professionnels du droit soient conscients de ces changements afin de pouvoir conseiller adéquatement leurs clients.

Le Livre 6 introduit plusieurs nouveautés importantes qui affectent la responsabilité pour les dommages extracontractuels. L’un des changements les plus remarquables est la suppression de l’interdiction de cumuler la responsabilité contractuelle et la responsabilité extracontractuelle, ce qui signifie que les deux formes peuvent désormais être invoquées simultanément. De plus, la quasi-immunité des auxiliaires est supprimée, ce qui souligne l’importance d’analyser de manière rigoureuse les clauses existantes et les clauses à rédiger dans les situations où plusieurs parties sont impliquées dans l’exécution d’un contrat. Il est crucial que le législateur clarifie les concepts de « faute », « dommage » et « lien de causalité », ce qui contribue à renforcer la certitude juridique.

Une autre évolution importante à laquelle le juriste doit prêter attention dans le Livre 6 est le renforcement de l’effet préventif du droit de la responsabilité. L’article 6.40 énonce ce qui suit : « En cas de violation avérée ou sérieusement menaçante d’une règle légale prescrivant un comportement spécifique, le juge peut, à la demande d’une partie démontrant qu’elle en subira une atteinte à l’une de ses choses ou à son intégrité physique, imposer une injonction ou une interdiction visant à faire respecter cette disposition légale. »

La note explicative précise ce qui suit : « Cette possibilité pour le juge est soumise à des conditions strictes. En premier lieu, il doit exister une violation avérée ou sérieusement menaçante d’une règle légale imposant un comportement spécifique. Il ne suffit pas qu’il y ait un risque que la personne concernée se comporte de manière négligente. Une injonction ou une interdiction dans ce cas-là étendrait trop le pouvoir du juge d’intervenir préventivement dans le comportement du citoyen et limiterait sa liberté. Une injonction ou une interdiction préventive ne peut pas non plus s’appliquer en cas de responsabilité objective. De plus, il est nécessaire que la menace de violation de la règle légale soit établie ou du moins sévère, et que la partie demandant l’injonction ou l’interdiction démontre qu’elle en subira une atteinte à l’une de ses choses ou à son intégrité physique. »

En 2024, Erik Van den Haute a publié le Traité des contrats spéciaux (2 volumes), une référence incontournable pour les praticiens et qui répond aux questions auxquelles ils sont confrontés. À jour au 7 février 2024, l’ouvrage intègre les législations les plus récentes et est enrichi de nombreuses références de jurisprudence et de doctrine.

Plus d’informations :

Traité des contrats spéciaux dans la Collection de la faculté de droit – Université libre de Bruxelles chez Larcier-Intersentia

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